Aujourd’hui, Acoustix se penche sur les notions de son et de bruit. Un sujet théorique qui pourrait apporter pas mal de lumière aux problèmes acoustiques rencontrés quotidiennement.
Commençons avec une question simple : c’est quoi le son ?
Dans tous les cas, c’est une très bonne question ! Pour y répondre, nous nous sommes inspirés du dossier pédagogique de Bruxelles Environnement, qui nous a grandement aidés à différencier le son du bruit… Et à identifier les dérives possibles. Le son, c’est « une sensation auditive provoquée par une onde acoustique ». Ce qui veut dire que quand quelque chose vibre, l’air se met lui aussi à vibrer et à se propager sous forme d’ondes jusqu’à nos oreilles. Nos oreilles perçoivent alors ce son grâce à l’ouïe.
Le son est défini par trois paramètres :
- La hauteur, c’est à dire la fréquence de vibration, qui détermine si un son est aigu ou grave ;
- L’intensité, qui est l’amplitude de l’onde et correspond au volume (calculé en décibels) ;
- Le timbre, qui détermine la forme de l’onde. Il permet de distinguer deux sons qui ont la même hauteur et la même intensité… Comme par exemple, deux instruments jouant la même mélodie.
Il y a des sons utiles comme la parole, des sons agréables comme le chant des oiseaux mais aussi des sons qui nous gênent ou qui nous agressent. Ceux-ci sont appelés « le bruit ».
Le bruit, quelle différence avec le son ?
Une erreur commune est de confondre le « son » et le « bruit », pourtant l’un nous anime tandis que l’autre nous dérange. Le bruit, c’est un mélange confus de sons sans harmonie dont on tente de se débarrasser. Nous pensons notamment aux voisins qui mettent la télévision trop fort, à la tondeuse dans le jardin d’à côté, à votre enfant qui joue de la musique dans sa chambre, aux travaux d’à côté qui n’en finissent pas, à l’autoroute derrière chez vous, au chien qui aboie dans la cour…
Un son peut vite se transformer en bruit, parfois un bruit faible intermittent (comme un robinet qui goute) nous dérangera davantage qu’un bruit fort continu (le robinet qui coule). Souvent, pour un même volume, un son aigu (un moteur de bicyclette) nous dérangera plus qu’un son grave (comme un moteur de camion).
Chacun·e a une résistance différente au bruit et beaucoup de facteurs influencent notre ressenti, comme le vécu, la culture, le moment de la journée, la fatigue ou encore la nervosité.
Se préserver du bruit, est-ce possible ?
Vous l’aurez compris, le bruit est partout autour de nous… Et pour notre confort, il faudrait pouvoir limiter la dose de bruit quotidienne à laquelle nous sommes exposés.
En effet, il a été prouvé qu’une durée d’exposition prolongée au bruit peut entrainer des séquelles non seulement au niveau de l’oreille interne mais également des troubles plus généralisés comme le manque de concentration, le stress ou la fatigue. Nous vous en parlions d’ailleurs dans un précédent article de blog.
Ce qui rend la situation encore plus frustrante, c'est qu’il s’agit d’un cercle vicieux : plus on est exposé au bruit, plus on est fatigués et stressés ; et plus on est fatigués et stressés, moins on est résistants. Il est donc normal et même encouragé de vouloir se débarrasser de tous ces bruits qui font partie de notre quotidien. Nous sommes sujets à l’accoutumance, et c’est pourtant là que réside le réel risque : le risque de ne même plus être dérangé !
Ça peut faire peur, mais dans l’idéal :
- Nous ne devrions pas assister à un concert de rock plus de 2 minutes ;
- Le bruit d’un chantier de construction sans casque de protection provoquera des séquelles après seulement 20 minutes ;
- Nous ne devrions pas rester plus de 3 heures à une soirée dansant ;
- Le bruit routier devient nuisible après 8 heures d’exposition.
Se préserver du bruit semble donc presqu’impossible, alors à nous de choisir à quelles activités nous voulons attribuer notre « résistance sonore ». Car non, il n’est pas question de s’empêcher d’aller voir un concert ou de sortir en soirée dansante… Rassurez-vous 😉
Pouvoir identifier les sons dont on ne veut plus
Commencez par vous poser la question : quels sont les bruits « inutiles » qui pourraient nuire à votre santé ou altérer votre humeur ?
Si vous vivez en centre-ville, grandes sont les chances que les bruits liés aux habitations mitoyennes vous pèsent. Les bruits de pas de votre voisin du dessus, la musique forte, les conversations bruyantes, les aboiements de chiens et les travaux domestiques peuvent être particulièrement gênants en milieu urbain. Le trafic routier et les transports en commun sont également des sources de bruit constant. Les métros, les tramways, les trains et les autobus peuvent générer du bruit lors de leur passage, notamment le freinage, l'accélération et les annonces sonores.
Si vous vivez à la campagne, il se peut que ce soient les extérieurs qui vous posent problème. Dans les zones rurales, les activités agricoles comme le labourage des champs, l'utilisation de machines agricoles et les animaux de ferme peuvent générer beaucoup de bruit. En outre, bien que la campagne soit souvent associée à la tranquillité, les routes principales ou les voies ferrées peuvent être à proximité, générant des bruits de circulation ou de train, surtout si elles sont utilisées par des poids lourds ou des trains de marchandises.
Acoustix Pan-terre, une solution efficace sur-mesure
Et pour tout cela, la bonne nouvelle est qu’Acoustix propose des solutions de pointe, dont le but est de vous rendre un confort acoustique. Nous vous rappelons que nos solutions ont été testées par un laboratoire indépendant belge (Buildwise, anciennement le CSTC « Centre Technique et Scientifique de la Construction »), et que leur performance est prouvée 😊
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur notre gamme de panneaux acoustiques, ou à télécharger notre nouveau guide technique.